Eglise de la Nativité de le Très Sainte Vierge de Sermaise-sous-Dourdan | Un édifice évolutif, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en date du 27 août 1953, souvent dénommée Sainte-Anne. Anciennement, cette église appartenait au diocèse de Chartres. Aujourd'hui, elle est rattachée au diocèse d'Evry. Elle est orientée, c'est à dire que le coeur se situe à l'est, face au soleil levant et à Jérusalem. C'est un édifice qui a évolué dans le temps: pas moins de quatre périodes de construction sont identifiables Voir le plan. 1ère partie (en rose), la plus ancienne: 12 ème siècle (période romane). C'est la nef avec son portail plein cintre souligné par une ornementation de denticules. A préciser que les voûtes couvrant cette nef on été construites au début du 16 siècle et que, à l'époque romane,la charpente était visible de l'intérieur de l'église. De la même époque, semble dater la partie basse du clocher maçonnée en pierres du pays. 2ème partie (en bleu): construction, au début du 14ème siècle, du choeur de deux travées à chevet percé de trois fenêtres en arc brisé (symbole trinitaire). A remarquer les deux clefs de voûtes sculptées de feuilles stylisées. 3ème partie (en vert): Au début du 16ème siècle, le seigneur de Sermaise, Gilles d''Emery, fit agrandir l'église en construisant les bas-côtés nord et sud ainsi que vraisemblablement, la surélévation du clocher en grès. On peut voir la pierre tombale de la famille Emery-Descrones dans le bas-côté nord. 4ème partie (en jaune):la sacristie et son prolongement datent du début du 19ème siècle; À la suite d'une étude de charpente, les fermes datent de 1501-1502, les bois de la nef et des bas-côtés de 1507-1508; Toutes les pièces de charpente sont en chêne. A noter la présence de deux porches: l'un à l'ouest protégeant le portail et le bénitier; L'autre au sud comportant deux banquettes dont le nom "caquetoir" illustre bien son usage en dehors des offices. Le cimetière primitif se situait autour de l'église, jusqu'a son abandon , au 19ème siècle, pour son emplacement actuel. Au bas de l'escalier d'accès sud, contre le mur, face à l'église, une pierre scellée, portant la date de 1870, rappelle le niveau des innondations qui ont affecté la commune en produisant beaucoup de dégats J-J Immel (20.06.2011) |
| Le tabernacle de l'Eglise | Bois peint doré du 18ème siècle, dont la ligne très architecturée, confortée par des volutes latérales et soulignée par des dorures lui confère une grande élégance. Il est orné d'un ostensoir représentant le saint sacrement, au sommet de la porte, de l'Agneau couché sur le monde. L'église doit, peut être ce beau mobilier à la présence d'ordres hospitaliers et religieux. Il est remisé et n'est pas visible actuellement.// |
| Vitraux de l'Eglise | |
| La chapelle Saint-Georges de Blancheface | La chapelle Saint-Georges de Blancheface, est sobre et belle. Ses dimensions sont parfaitement équilibrées. Elle est éclairée par deux fenêtres en plein cintre qui percent ses murs gouttereaux (1). On y rentre par un portail situé sur le pignon ouest. La charpente, constituée de petites fermes espacées de soixante centimètres témoigne de l'imagination et du savoir faire des charpentiers de l'époque. Les peintures murales ont été réalisées par Robert Lanz en 1946 et représentent Saint-Georges armé de son épée par deux anges, Saint-Georges terrassant le dragon, le martyr de Saint-Georges. La chapelle a été consacrée le 18 février 1329. Elle appartient à la famille des Crosne jusqu'au début du 17ème siècle, puis à M de Lamoignon et à l'Hôtel Dieu de Paris en 1662. Elle est détenue par plusieurs propriétaires jusqu'en 1946 pour être rendue au culte ensuite. Aujourd'hui la commune de Sermaise en a la jouissance et en assure l'entretien. (1) Des murs surmontés de gouttières incorporées. Etude:JJ Immel |
| La maison penchée | Une des plus veilles maisons du coeur de bourg, atypique avec son pignon penché. // |
| La Mairie |
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| Le lavoir de rivière | |
| Des croix et calvaires |
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