Cliquez pour agrandir l'imageAu non du Conseil d'administration de la Favo, je remercie toutes les personnes présentes, essentiellement des militants écologistes de l'Essonne, les administrateurs d'Essonne Nature Environnement, de la Favo, des associations locales, les sympathisants.
Je n'ai pas la mémoire de 40 ans d'activités de la Favo et c'est Lucien-Paul Cauvin dont je suis le successeur qui en fera l'historique.
Je remercie les deux élus qui sont venus Mme Josianne Guidez, Maire de Saint-Chéron, et Présidente de la Communauté de communes de l'Hurepoix très occupée, qui a tenuà être présente, Madame Boudard, Maire de Breux Jouy, Vice-présidente de la Communauté de Commune en charge de l'aménagement du territoire qui a monté un projet de développement durable agenda 21 du Conseil Général de l'Essonne. Je remercie aussi Jean-Pierre Moulin, Président d'Essonne Nature Environnement et ses administrateurs qui ont organisé un Conseil d'administration décentralisé à Saint-Chéron, ce qui est un honneur pour nous.
L'essentiel de cet anniversaire au delà des discours est une exposition qui relate une partie des actions de la Favo et des associations adhérentes. Pour l'exposition qui a demandé un gros travail, merci à Patricia Gillard, secrétaire de la Favo et Présidente du Cane et ses collègues Françoise Mure et Marie-Claire Yonnair qui a réalisé les panneaux, également à mes collègues de Sermaise environnementSerge Bédos, Jean-Paul Gabireau, Trésorier de la Favo, sans oublier Roland Depardieu Vice-président de la Favo.
Je donne donc la parole à Lucien-Paul Cauvin, notre Président d'honneur qui va nous faire un historique des actions de notre fédération et je précise qu'il a obtenu la Palme d'argent de la Fondation du bénévolat pour plus de 30 ans de bénévolat au service de l'environnement .

Marc  korenbajzer
Président de la Favo

  

Mesdames, Messieurs, chers Amis,

Les célébrations des 40es anniversaires se succèdent et se ressemblent, après ceux de Sermaise Environnement et de Essonne Nature Environnement, voici venu celui de la FAVO et l'insigne honneur qui me revient de m'adresser à vous en cette circonstance.
Je vous éviterai l'ennuyeuse litanie des " faits d'armes " de notre Fédération et des multiples chantiers dans lesquels elle s'est impliquée.
Lors de la préparation de ce bref propos, j'ai exploré, afin de m'en imprégner, la liste non exhaustive de tous ces engagements et je me dois de vous dire que, bien que j'en aie été partiellement un des acteurs, j'ai été impressionné par son importance.
En effet, au travers des associations qu'elle fédère la Fédération des associations de protection de l'environnement de la haute vallée de l'Orge (FAVO)  est, et a été, de toutes les actions des associations qui la constituent, comme de celles d'ailleurs de ENE, de Ile-de-France Environnement, voire de France Nature Environnement. Elle a accompagné, assisté, conseillé les associations communales adhérentes pour s'opposer aux projets les plus criants d'atteinte à la protection de l'environnement et de la nature, pour tenter de réduire ou de limiter les nuisances et pollutions, pour proposer des solutions alternatives à ce grand défi auquel la Planète entière doit faire face eu égard à ce que génère l'activité humaine à sa surface.
Ces engagements sont avant tout à porter au crédit des bénévoles associatifs qui, tout au long de ces quarante années, ont mené avec pugnacité et détermination les actions responsables que leur imposait leur conscience citoyenne.
Mon propos prend, en raison des tragiques événements que nous venons de traverser, une signification toute particulière. S'agissant de la citoyenneté républicaine et de la liberté absolue de conscience dont elle est le corollaire, sans m'écarter du sujet qui nous occupe, je me dois de vous dire que, ce que beaucoup d'entre nous semblent découvrir aujourd'hui, n'est pas une révélation pour les courageux citoyens engagés dans nos associations de défense de l'environnement.
Prenant sur leurs loisirs, leur vie de famille, souvent décriés, moqués, vilipendés, pointés du doigt comme des baba-cools passéistes, de dangereux fondamentalistes, catalogués sous le vocable méprisant d'écolos : l'insulte suprême bêlée à l'envi par le troupeau sagement rangé derrière les bergers de la bien-pensance.
Mes  pensées ne peuvent en priorité qu'être orientées en direction de tous ces militants  passés et présents, assimilés le plus souvent à des hérétiques, et comme tels menacés de mort parfois, assignés en correctionnelle, voire traînés sur les bancs d'infamie comme de vulgaires délinquants.
C'est à tous ces valeureux et généreux bénévoles, désintéressés, altruistes dans l'âme, que j'entends dédier prioritairement aujourd'hui ma brève allocution pour saluer leur courage malgré les quolibets dont ils ont pu souffrir, pour leur témoigner notre reconnaissance et leur rendre l'hommage qu'ils méritent.
J'ai été tenté de les nommer individuellement devant vous aujourd'hui. Et réflexion faite, j'ai choisi de ne point le faire car il m'a semblé que ce serait faire injure à l'humilité et à la modestie dont ils ont fait preuve avec tant d'abnégation.
Au moment où je vous parle défile devant mes yeux l'image de ces femmes et de ces hommes que j'ai eu le privilège de croiser dans ces activités de protection de la nature et de l'environnement, de les côtoyer épisodiquement et d'apprécier leur sens du bien commun au service duquel ils se sont tenus dans la dignité.
L'exemplarité de leur conduite m'inspire beaucoup de respect et demeure pour moi à jamais un modèle et un précieux vade-mecum dont je ne saurais me départir tant que j'aurai un souffle de vie.
Pardonnez la longueur de mon propos qui est bien loin de la brièveté que je lui assignais en l'entamant.
Pour conclure, je vous saurais gré, et vous en remercie vivement par avance, de bien vouloir avoir de chaleureuses pensées pour mes vaillants et dévoués compagnons, dont certains d'entre eux ont pris la liberté de regagner l'éternité et qui ont bravement, leur vie durant, servis et défendus des causes qu'ils estimaient justes.
17.01.2015
             
Lucien-Paul Cauvin,
Président honoraire de la FAVO

 

Cliquez pour agrandir l'imageBonjours à tous et à toutes et meilleurs voeux

40 ans, je vais m'insérer dans les pas de Lucien-Paul Cauvin et de Marc Korenbajzer en insistant sur le fait de célébrer, c'est avoir un regard sur ce que l'on a fait et sur ce que l'on va faire dans les années à venir, sans oublier, ça me paraît fondamental que si l'on existe et que si l'on mène des actions c'est parce que nous sommes des sommes d'individus et qu'il importe d'accorder cette mémoire par rapport à chacun et chacune de ceux qui ont œuvré dans ce sens, Ceci me paraît vraiment fondamental, je le dis d'autant plus tranquillement et aisément que j'ai été Président de France Nature Environnement et que FNE c'est vous aussi, ce sont 850 000 militants bénévoles sur l'ensemble du territoire et ce sont aussi les membres de la Favo, les adhérents. Sur la Favo nous sommes sur la Fédération des Associations de la haute Vallée de l'Orge et il y a un truc qui m'a toujours intrigué, c'est pourquoi le h disparaissait de votre sigle. C'est par modestie, parce que vous avez une haute vue, je porte une haute estime de la Favo, mais c'est vraiment une curiosité.
Rappelé que la Favo à été crée en 1974 c'est important aussi de parler de mémoire, de voir que contrairement à l'image que l'on veut nous coller les associations de défense de la nature et de l'environnement ont aussi une vision ; Elles sont capables d'envisager avant qu'on en parle, l'organisation du pays, d'avoir une vision intercommunale pour se dire ensemble on sera plus fort sur un bassin de vie. Autre point quand on regarde les statuts de la Favo on voit que la défense de la nature et de l'environnement est intimement liée, ; c'est une vision unificatrice. On souffre trop parfois de voir que les gens qui défendent à peu près la même chose sont parfois capables de s'empailler ou de ne pas avancer de concert ; là l'objectif statutaire me paraît important à rappeler. Rappeler aussi que la Favo est capable de mener des combats, d'entreprendre, d'apporter de la réflexion mais aussi de mettre la main à la pâte. Vous avez parmi vous vous des ex-apiculteurs amateurs, des agriculteurs biologiques, c'est aussi l'idée que ce que l'on défend ce n'est pas seulement de la parlotte mais c'est aussi quelque chose que l'on va mettre en œuvre dans la société. Rappelé aussi que la Favo a eu la volonté d'aller à la rencontre des citoyens du territoire par des conférences-débats pour pouvoir défendre ses positions. On est vraiment là sur une association qui développe un vrai dialogue environnemental. Il faut que cela soit entendu par un certain nombre d'interlocuteurs, collectivités locales, services de l'État. Juste pour se rafraîchir la mémoire, pour se rappeler le combat autour de la pollution Gerber, je me souviens qu'un ancien Maire de Sermaise nous avait adressé une lettre d'injures disant qu'à cause de vous, l'économie allait être mise à mal, que nous étions des soviets. Cette lettre doit encore être dans les archives d'Essonne Nature Environnement, c'est quand même un monument. C'est intéressant par rapport à la question de la liberté d'expression, par rapport à la manière dont la démocratie environnementale peut être muselée. Quand on regarde, avec le recul de l'histoire, on se dit qu'effectivement, le seul tort que l'on a eu, c'est de soulever un problème de santé publique, un problème d'intérêt général un peu trop tôt.

Bruno Genty
Président d'honneur de France Nature Environnement
 

 

Cliquez pour agrandir l'imageJe voulais dire qu'il y a quelques années nous nous étions battus tous ensemble pour que certaines communes de votre association puissent intégrer le Parc Naturel Régional de la haute vallée de Chevreuse. Cela n'a pas été possible dans les délais impartis à la Région pour que ces communes puissent rentrer dans le Parc, Mais depuis quelque temps la Favo a rejoint Les Amis du Parc et que c'est un combat que nous allons mener dans l'avenir et dans les prochaines années puisque nous n'avons pas baissé les bras et nous pensons qu'un certain nombre de communes ont tout à fait vocation à y rentrer. À ce titre là nous sommes tous ensemble, toujours solidaires sur de nombreux combats puisque il n'y a pas très longtemps nous nous sommes battus sur la pollution de la Prédecelle qui n'a pas  l'ampleur de ce qui s'était passé sur Gerber, mais il faut voir que c'est aussi un problème de santé publique et nous allons travailler autour de ces sujets-là et aussi pour dire que cette histoire de parc naturel il faut la mettre sur la table dès maintenant. Je vous donne l'exemple de la commune de Gometz le Châtel qui avait été elle aussi pressentie à l'époque. Elle a déjà fait des démarches pour être commune associée. Cela veut dire que vous, nous tous, en tant que militant nous devons refaire notre travail auprès des élus pour que cette idée avance, que l'on arrive à temps au moment de la révision de la charte. La période des élections départementales, est idéale pour remettre le sujet sur la table. Je suis là aussi pour excuser l'absence de la Présidente d'IDF environnement qui avait d'autres obligations et qui m'a chargé de vous faire une petite annonce. À partir de cette année Île De France environnement va devenir France Nature Environnement Île de France. Je vais juste vous lire un petit mot du plus ancien militant d'IDF environnement.
L'identité visuelle d'un mouvement national doit être reconnaissable immédiatement dans la France entière au bénéfice de l'image reproduite identiquement partout, son identité ne saurait varier d'une région à l'autre. C'est à ce prix que nous saurons être plus efficaces où que nous soyons. Notre identité et donc notre reconnaissance instantanée doivent être FNE Île De France comme elle doit être en Rhône-Alpes FNE Rhône-Alpes et le sigle du hérisson doit être reconnu comme étant le sigle d'un mouvement puissant et solidaire donc efficace dans ses actions de protection de l'environnement. Seule la force de notre voix doit porter d'où que nous parlions, elle parlera plus fort, c'est une évidence.
Je crois que nous sommes là tous ensemble aujourd'hui, pour dire que tous ensemble nous serons plus forts.

Catherine GIOBELLINA
Présidente de l'Union des Amis
du Parc Naturel Régional
de la Haute Vallée de Chevreuse

 

Cliquez pour agrandir l'imageCela fait quelques mois que je préside ENE que je connais depuis longtemps parce que les premières formations juridiques qui ont été assurées par Bruno Genty étaient à Chamarande. Pour moi ça reste des souvenirs inoubliables puisque c'était l'époque ou j'ai créé en fait ma première association de défense de l'environnement dans les communes de Soissy, Etioles qui sont à la frontière entre l'urbanisme, je dirais rural que l'on trouve dans le sud Essonne et puis cet urbanisme très fort, très dur, que l'on a dans le nord. D'ailleurs l'identité de l'Essonne nous interroge parce que c'est un véritable casse-tête pour les aménageurs d'arriver à comprendre comment organiser cette région et ce département en particulier. Je suis ici pour dire quelques mots sur les aménagements locaux, les politiques locales qui sont menés dans les communautés de communes ou d'agglomérations. Mais pour arriver un petit peu à définir notre mission ENE essaie d'agglomérer l'ensemble des associations locales pour qu'il y est sur le plan du débat avec les institutions que sont le Préfet, les Sous-préfectures, la DDT, la DRIEE, etc., que nous soyons les représentants "légitimes" des citoyens. On a besoin de débattre de ces projets futurs qui nous menacent dans notre façon de vivre avec des problèmes de transport, des problèmes d'emploi, de logement des nuisances de toutes natures. Il faut absolument que notre fédération donc qui a fêté ses 40 ans comme la Favo cette année, comme beaucoup d'ailleurs de regroupements ; on a l'impression que l'année 1974 était une année très positive sur ce plan-là. Donc l'idée pour ENE et moi, je ne fais que poursuivre l'action qui a été menée depuis 40 ans, c'est de donner effectivement une accélération sur certains dossiers qui ne sont pas de mon fait, mais qui sont le fait de la société qui nous arrive de plein fouet avec des projets d'intercommunalité qui sont assez incompris aujourd'hui et qu'il faut absolument expliqués, débattre, comprendre le pourquoi de ces futures grandes agglomérations, en fait qui vont s'organiser et dont on ne connaît pas encore aujourd'hui les limites exactes ni le mode de gestion. Donc ce sont des sujets qui vont nous occuper toute l'année 2015 et il est un fait certain c'est que je souhaiterais pouvoir poursuivre ce débat  avec les institutionnels, les élus et les milieux associatifs.
Je dis longue vie à toutes ces associations parce que nous sommes des bénévoles et tout compte fait quand on voit le travail réalisé par nos anciens par tous ceux qui participent au travail associatif, c'est assez remarquable de découvrir chaque jour la richesse de chacun d'entre nous, ce que nous apportons à la collectivité par les débats que nous menons Voila c'est le message que je voulais faire passer et je vous donne rendez-vous dans nos prochaines réunions publiques que nous essaierons de mener sur le territoire de l'Essonne.

Jean-Pierre MOULIN
Président de Essonne Nature Environnement